J’aime les gros, les lourds, les potelés, les gras du bide , les Sumos qu’il faut s’épuiser à tenter de remuer, bousculer, secouer, faire tomber de tout leur poids sur le tapis ou le matelas en évitant surtout d’être pris dessous, j’aime bouger la graisse, rentrer dans le lard, pincer le bourrelet.J’aime aussi les costauds, les musclés, dont on palpe et admire les biceps dans le corps à corps plein de sueur, dont on éprouve la dureté des cuisses ou des bras qui vous prennent en étau, ou le rebond des mollets épais de randonneurs ou fuselés d’athlètes. J’aime les minces, les maigres et même les maigrichons, fins comme des fils d’ange dont le corps gracile vous file entre les doigts, entre les bras, qui rappellent les luttes innocentes mais déjà bandantes dans les greniers ou sur les prés de l’adolescence et de l’enfance, quand on s’affrontait et se frottait en shorts moulants, et torses nus et malingres, bien cachés dans les salles de gym sur le matelas de réception du sautoir en hauteur. J’aime les petits râblés qui s’agrippent à vos membres et vous coincent dans leurs prises méchantes, vicieuses, dont on ne peut s’échapper. Et j’aimerai bien aussi lutter avec un grand, un géant plus haut que moi d’une tête, pour savoir ce que c’est que d’être vraiment plus petit. J’aime presque tous les formats, du Sumo au fil d’ange, du nain au géant, les vieux comme les jeunes, pourvu que la lutte soit bonne et sensuelle

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Ultima modifica su 21/09/2020 16:32 da Frenchwrestler31
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